Le mythique triathlon de l’Alpe d’Huez !
Ca commence à la fraîche par une descente matinale de 40’ pour atteindre le barrage EDF du Verney.
Là la température est plus douce et l’eau est annoncée à 15°5 (à la marseillaise), pausé sur la gauche comme des pingouins sur un rocher, le départ va se faire à « l’ancienne ».
Bon départ mais au bon d’une centaine de mètres la respiration devient très compliquée, j’envoie quelques coups de bras sur dos et voit la masse venir sur moi je repars en ventral mais ça ne le fait pas…Je me voyais bâcher dès la natation ! J’espère que l’hélico n’aura pas filmé la scène un barbu sur dos ça se repère.
Deux boucles à réaliser pour 2.2km je sais déjà que le retard va être conséquent au lieu de 3’ j’ai bien du prendre 6’…mais bon on verra.
T1 Pas très stable sur les jambes j’enfile le maillot de vélo, les gants.
Début du parcours cycliste est plutôt fast mais dangereux la circulation est dense et que ce soit les voitures, camion ou vélo ça roule vite. Je remonte peu à peu (c’est moindre mal).
Première ascension l’Alpe du grand Serre, je retrouve le moral, j’ai un bon coup de pédale, dans la cible watt et je reprends du client.
Première descente peu sinueuse ce qui ne m’empêche pas de perdre de vu le groupe.
Arrivée au Valbonais début de la seconde ascension je compte bien retrouver mon ravito perso MX3 mais une fois de plus soit je ne vois rien soit il est planqué dans un coin. Tant pis je marcherai avec la boisson de course, je général je préfère utiliser ces boissons qu’en dernier recours.
Le col d’Ornon, rien de compliqué sur le papier, mais il s’avère qui les traître, de grands bouts droits peu de dénivelé mais usant.
Sa descente un peu plus technique, je me retrouve avec un dossard « élite » je le laisse montrer les trajectoires.
Ca y est le grand moment au pied d’Alpe d’Huez, lors de ma reconnaissance je m’étais mis en confiance, je savais comment je voulais le monter et espère reprendre un peu de monde…
Le problème c’est que là les 100 km passés ont laissés des traces.
Je ne développe pas assez de watt et monte comme je peux, je reprends peu être du temps mais pas de place qu général, je suis apparemment 45ème, moi qui m’était mis en tête au vu du classement de l’an passé de m’approcher du top 10 ! J’en suis bien loin, même avec une grosse càp ça ne le fera pas…Un ascension bien plus lente que prévu….
T2 Les jambes ont pris cher, j’ai la chance d’entamer les trois boucles pour réaliser les 22km en compagnie du futur vainqueur Arnaud Guilloux récent second du championnat de France, c’est son année !
Gilles Reboul ouvreur de la première place Homme, je me met devant faisant l’allure c’est motivant ça me permet de remonter au classement, d’autant que je n’aime pas courir derrière.
Les montées ne sont pas trop pentues mais les jambes elles ne sont plus trop réactives, heureusement la descente permet de bien relâcher la foulée.
Ca tient comme ça jusqu’au finish d’Arnaud, j’ai les jambes chargées et là ça bloque la crampe qui te colle sur place a brailler tellement ça fait mal…Je ne bouge plus forcement les mecs me passent, j’arrive à marcher sur 100 mètres, puis la machine se relance…
Je me remet à la quête d’un meilleur ranking mais cette fois ci sans mon compagnon du jour, je ne prend pas trop risque tout de même il ne faudrait pas rester coller une seconde fois !
La montagne ça calme ! Je termine 30 ème en 6h30 soit 35’ après Arnaud Guilloux, pas facile cette épreuve pour un gars de la côte, il faudra y revenir pour mieux maîtriser ce parcours.
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