La dernière course de la saison était pourtant bien entamée pour faire quelque chose de sympa, mais de nouveau le marathon fut compliqué.
Je reste content malgré tout car j’étais loin d’être serein quand à ma capacité à terminer cette course durant la semaine.
La préparation c’était pourtant très bien déroulée, entre coupée de la coupe du Monde de Para Triathlon à Alhandra sur format sprint.
Mais une fois arrivé sur l’Isla Bonita, j’enchaîne les péripéties. Le second jour sur l’île je me fait une entorse au pied (la première de ma carrière, il fallait que ça arrive maintenant ). Le jour suivant je me casse une dent, autant dire que je n’en menais pas large de devoir faire contrôler mes dents ici.
Pour terminer mercredi dernier je me chope une intoxication, malade toute la nuit et deux jours à avoir du mal à m’alimenter.
Bref j’avance malgré tout vers le jour J en me disant que quelque chose ne voulait pas je fasse cette course et que j’avais encore le temps d’avoir un nouveau pépin.
Le sort est finalement conjurer tout se passe « bien ».
Une natation rapide (car 3400m, courant portant) avec pour seule compagnie Tiago Depaula Le Brésilien en 48’ - 29ème.
Sur la partie cycliste on a des conditions « privilégiés » si on occulte les énormes grains d’orage, le vent est malgré tout peu présent et la chaleur très supportable.
Il faut juste rester vigilent sur la partie en centre-ville ou les routes sont relativement inondées et plus étroites ne facilitant pas les dépassements.
Je pose en 4h47 à la 30ème place, dans la cible avec un peu de perte sur le dernier tour (sur trois).
Le départ course à pied n’est pas si mal que ça dans l’allure, je suis plutôt confiant.
Un rappel à l’ordre (cf.la nuit de mercredi) apparait à la fin du premier tour (sur trois), puis ça relance plutôt bien sur le second tour, finalement c’est peut être la bonne journée !?
Malheureusement je ne maintiens pas l’allure longtemps beaucoup plus longtemps et le troisième tour sera un calvaire.
La bonne nouvelle de ce marathon est que mon pied ne m’aura que peu gêné, alors qu’une semaine en amont je marchais en boitant.
Finish en 3h37, à la 28ème place, pour un temps global de 9h19, loin de mes espoirs sur ce type de parcours mais c’était tellement mal engagé que finalement je m’en contente.
Une fois de plus une préparation et un IRONMAN c’est toujours une aventure plein de rebondissements.
Merci pour les messages d’encouragements, merci aux partenaires et à Stéphane Palazzetti.
A plus
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